Hey les vacances, ça faisait longtemps

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Samedi dernier, je suis revenue d’une semaine dans le Maine.

Chaque été – et je veux dire CHAQUE été, le deuxième samedi d’août, ma famille et moi partons pour Wells. Mes parents font ce trajet depuis qu’ils ont 20 ans. Heureusement, leur tente un peu feluette a été remplacée par un chalet pittoresque à souhait (ce qui veut dire : du tapis partout, des murs en lattes de bois et une architecture qui ne fait pas trop de sens).

À quelques reprises, on a essayé d’aller ailleurs, mais on est toujours revenu déçu. Pas parce que le paysage du Nouveau-Brunswick n’était pas beau ou que les activités manquaient au Lac St-Jean, mais simplement parce que ce n’était pas le Maine. Depuis qu’on a réalisé ça, notre itinéraire n’a pas changé d’une miette.

Le tout se déroule comme suit : mon père conduit la van, ma mère joue la copilote et toute la gang est à l’arrière, en train de chanter les hits d’INXS. (Vous vous rappelez l’affiche du film Life Aquatic? C’est exactement à quoi on ressemble. Sans les tuques rouges. C’est l’été tsé.) Six heures au sud de Montréal, on arrive finalement à Wells, les fenêtres ouvertes, laissant l’air salé remplir nos poumons. Tout est parfait. On y est.

Le sentiment est un peu comme quand on arrive chez soi après un long voyage et qu’on dépose notre sac dans l’entrée. C’est confortable, c’est rassurant, c’est invitant. C’est notre maison. Excepté que, dans notre cas, c’est une maison qu’on visite une fois par an.

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Cette année était encore plus spéciale, puisque c’était ma première semaine de vacances depuis le lancement du blogue. J’ai aussi officiellement emménagé dans mon nouvel appartement une semaine avant notre départ. Alors oui, j’avais besoin de RELAXER.

Cette fois, l’horaire s’est résumé à :

  • Siester sur la plage.
  • Lire L’île des gauchers par Alexandre Jardin. En passant, il écrit les plus belles-pas-quétaines histoires d’amour. Je pleure chaque fois.
  • Me bourrer de chips.
  • Boire de la bière de microbrasseries en regardant le coucher du soleil.
  • Raconter des blagues que seulement mes sœurs et moi comprenons.
  • Jogger le long de la côte.
  • Dormir encore.

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Sept jours complets avec zéro truc à faire pour le travail (et aucun WiFi!) m’ont fait réaliser à quel point il est crucial de prendre du temps pour les gens qu’on aime, la culture, le sport, le sommeil, les fous rires et tout le reste. De temps à autre, absolument rien faire est aussi vivement conseillé. Je sais, tout ça flirte avec le cliché et semble évident pour certaines personnes, mais j’avais oublié – moi qui adore travailler (des fois un peu trop) – cette idée de prendre des pauses dans la folie de mes journées de 12 heures.

J’ai besoin de ce vide physique et psychologique pour être en mesure de créer. Je veux passer du temps à fixer un mur blanc et voir où mon cerveau décide d’aller ou me permettre un souper de trois heures avec des amis et laisser la phrase de quelqu’un m’inspirer un prochain article.

Pour produire du contenu unique et inspirant, je dois accepter le fait que je dois aussi NE PAS travailler. Sur cette note, je prends le reste de la journée off pour aller voir Beach House à Burlington.

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Comment avez-vous relaxé cet été? Avez-vous une destination où vous vous sentez comme à la maison?

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