Nouvelle job. Rupture. Voyage. J’ai toujours fait mes plus grands changements capillaires à des moments charnières de ma vie. Et crois-moi (ou va stalker mes vieilles photos sur Facebook), j’en ai essayé des coupes! Cheveux rasés, longs, pixie, au carré, la frange, allô les crises identitaires! Malgré tout, une chose est pas mal toujours restée la même: ma couleur.
Quand je suis née, ma mère pensait que j’étais albinos tellement mes cheveux étaient pâles. Toute mon enfance, je suis certaine que plein d’inconnus ont pensé que mes parents (tous les deux bruns) avaient adopté une petit orpheline suédoise. Et toute mon adolescence, j’ai dû convaincre les gens que c’était bel et bien «ma vraie couleur». Ça ne m’empêchait pas de VRAIMENT vouloir teindre mes cheveux (comme à peu près toutes les ados de ce monde), mais, merci à ma mère, elle a refusé systématiquement que je change cette couleur dont «tout le monde rêvait». (J’ai depuis compris que ma mère avait toujours raison.)
Autrement dit, je suis restée vierge de la coloration jusqu’à environ 24 ans, moment où j’ai commencé à me faire faire un balayage super léger deux fois par année pour me rapprocher du blond que j’avais quand j’étais petite. Rien de drastique, genre de truc que je suis la seule à remarquer. Même à ça, l’idée de jouer avec ma couleur me rend ultra nerveuse. J’ai tellement peur de ruiner mon blond et d’abîmer mes cheveux au passage que j’ai toujours un petit pincement au coeur quand je m’assois dans la chaise de ma coloriste et qu’elle commence à emballer mes cheveux dans des petites papillotes de papier d’aluminium.
Il y a quelques semaines, j’ai collaboré avec Redken pour tester leurs colorations demi-permanentes Shades EQ. Ce qui veut aussi dire que j’ai dû changer de coloriste pour l’occasion afin de vivre l’expérience complète avec une artiste Redken, qui, une chance, s’est avérée être la fabuleuse Catherine Allard, co-propriétaire du salon Odyssée. En tout honnêteté, je n’étais pas super relax à l’idée de confier mes cheveux à une inconnue (il faut comprendre que je suis très fidèle à ma coiffeuse habituelle). Mais comme rien n’arrive pour rien, mon stress et mon insécurité m’ont permis de vraiment bien communiquer mes besoins (même si j’ai été un peu rushante avec mes 2 345 questions, désolée Catherine!) et de sortir du salon avec une couleur que j’adore et des cheveux encore plus doux et fluffy qu’à mon arrivée.
Si je me fie à mes amies, la plupart des filles changent régulièrement de salon pour deux raisons. La plus rare: parce qu’elles ont envie de nouveauté. La plus fréquente: parce qu’elles ont eu une mauvais expérience au dernier. Parce que dans le domaine capillaire, il n’y a rien de pire que de sortir du coiffeur avec une couleur qu’on n’aime pas, voici trois trucs ultra simples à retenir pour t’assurer d’avoir la couleur dont tu rêves à ton prochain rendez-vous.
1. Choisis bien ta coloriste
Les bonnes coloristes sont supposées être capables de tout faire, mais si tu leur demandes, chacune te dira qu’elle a une spécialité.
Quand est venu le temps de choisir la mienne, Redken – après leur avoir expliqué que je voulais juste donner un p’tit kick à ma couleur naturelle – m’a suggéré de travailler avec Catherine Allard, reconnue pour ses blonds. Milléniale que je suis, je suis allée stalker son Instagram pour confirmer le tout. Et en effet, elle avait bel et bien l’air d’une pro.
Donc prochaine fois que tu te cherches une coloriste, jette un coup d’oeil à ses réseaux sociaux, demande l’opinion de filles qui se sont déjà assises sur sa chaise, vérifie si elle a gagné des concours, autrement dit: fais tes recherches.
2. Arrive à ton rendez-vous préparée
Non, le succès de ta couleur ne repose pas entièrement sur les épaules de ta coloriste. Si tu veux mettre toutes les chances de ton côté, essaie d’arriver à ton rendez-vous avec une description claire de ce que tu veux et de ce que tu ne veux absolument pas. Encore mieux: apporte des photos! Ta définition de «mèches» n’est peut-être pas la même que ta coloriste. Quand ils disent qu’une image vaut mille mots, c’est exactement ça que ça veut dire.
Deuxièmement, assure-toi de bien communiquer tes attentes! Pendant un bon 15 minutes, j’ai déblatéré toutes mes angoisses et, comme une vraie psychologue capillaire, Catherine a fait preuve d’une écoute et d’une patience quasi surhumaines. Je sais très bien que je ne suis pas la cliente de rêve pour une coloriste – ce n’est pas avec moi qu’elle va se lâcher lousse disons –, mais c’est important de rester fidèle à qui l’on est. C’est ta tête après tout! Par contre, il faut aussi…
3. … Faire confiance à l’expertise de ta coloriste
Prenant pour acquis que tu l’as bien choisie et que tu es en présence d’une experte du calibre de Catherine, tu dois aussi être ouverte à son avis de pro. Catherine m’a suggéré de raviver mon blond et de, si j’étais game, mettre deux légers reflets pêches très dilués à la hauteur de mes tempes pour faire ressortir mes pommettes. Fidèle à moi-même, j’ai dit non… Au début.
Elle m’a expliqué que le reflet serait tellement subtil que la plupart des gens ne le remarqueraient pas. En plus, à cause de son positionnement très précis et progressif à la fois, on ne le verrait que quand mes cheveux seraient détachés. Après m’avoir montré quelques exemples, elle m’a aussi expliqué que les couleurs Shades EQ, en plus de revitaliser et de respecter l’intégrité du cheveu, s’adoucissent au fil des lavages. Résultat? Dans trois semaines, le pêche serait presque une histoire du passé. Autrement dit, je pouvais être fofolle sans m’engager à long terme. Alors, j’ai dit oui! Moi, Joëlle la blonde endurcie, j’ai un mini reflet strawberry blonde et je l’aime full. Et devine quoi? Je crois encore avoir une couleur «dont tout le monde rêve».
👇🏼 Un petit behind-the-scenes de mon rendez-vous 👇🏼
Photos par @beniwawa
*Ce billet est sponsorisé par Redken, mais les opinions demeurent les miennes.
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