20 ans. Ça fait 20 ans que Sex & the City s’est immiscé dans nos télés. Tu sais, l’époque où il fallait encore être devant nos écrans, la bonne journée à la bonne heure, pour regarder nos émissions préférées. Ou programmer le VHS en espérant que nos tech skills fassent la job.

J’ai regardé Sex & the City d’un bout à l’autre pour la première fois il y a environ un an, donc 19 ans après ses débuts. Comme dans tout, il y a des bons et des moins bons coups, mais règle générale, c’est sept saisons de pures merveilles. C’est drôle, c’est touchant, ça fait réfléchir, ça choque (pour l’époque et particulièrement Samantha) et surtout, les vêtements et le stylisme sont complètement FOUS. Je pense qu’on est toutes d’accord pour dire qu’une partie du succès de la série repose sur les kits incroyables — parfois complètement ridicules — de Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda.

Pour ces bijoux vestimentaires, il faut remercier Patricia Field, styliste de la série, engagée après le tournage du premier épisode, jugé insatisfaisant côté stylisme. Celle qui a plus tard signé les costumes de The Devil Wears Prada est aussi le cerveau derrière tous les looks légendaires de Sarah Jessica Parker qui, en passant, sont complètement hors de prix pour une fille qui gagne sa vie en écrivant UNE chronique par semaine, mais bon, faut rêver un peu! «Il était plus question de style que de design — la garde-robe d’une vraie personne, mais avec de l’imagination», partageait la styliste dans une entrevue avec Man Repeller en mai dernier.

Elle était là la force des costumes dans Sex & the City: ils étaient à la limite du rêve et de la réalité. Ils inspiraient les spectatrices autant qu’ils rendaient les personnages plus vrais que nature.

Donc pour célébrer les 20 ans de la série, j’ai fast-forwarder à travers les sept saisons (dévouée, tu dis?!) pour te trouver les plus beaux looks. Tu vas voir, il y a 75% des looks qu’on porterait encore aujourd’hui. Aussi, il n’y a des photos que de Carrie et de Samantha, parce que Charlotte était trop preppy et Miranda trop corporate normcore à mon goût. Mais bon, je les aimais pour d’autres raisons.