Le gua sha: tous ses bienfaits cutanés + comment l’utiliser

Révélation choc: l’efficacité d’une crème ne tient pas qu’à sa liste d’ingrédients. Ça dépend aussi comment on l’applique. Une notion toute simple qui fait toute la différence. Croyez-moi. 

En regardant la popularité monstre des outils skincare des dernières années, je ne suis clairement pas la seule à penser comme ça. Peu importe leur forme ou leurs propriétés, ils partagent tous une seule et grande mission: multiplier les bienfaits de nos petits pots.

Celui dont je vous parle aujourd’hui? Le fameux gua sha.

C’est quoi un gua sha?

Le gua sha est un outil de massage incurvé, généralement taillé dans du quartz ou du jade, utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise. Si on se fie à son apparition sur les tablettes du Sephora, on pourrait croire qu’il est relativement nouveau. Au contraire. Il aurait été mentionné pour la première fois dans un ouvrage médical en 220 apr. J.-C.! Voici un autre fun fact: «gua» veut dire «appuyer» et «sha», rougeurs (dans le sens de circulation sanguine).   

Une tonne de bienfaits pour la peau

Tout d’abord, il lifte et sculpte le visage (genre, ça paraît dès la première fois). De plus, le massage encourage la circulation sanguine, ce qui se traduit en un teint lumineux et énergisé. Bonne nouvelle: il possède le même effet revigorant pour la production de collagène! Et comme si ce n’était pas déjà assez, il stimule le drainage lymphatique (bye, les toxines!) pour un effet anti-bouffissure.

D’un point de vue holistique, le rituel en soi est ultra relaxant. Probablement plus que si vous utilisiez vos mains directement. Pourquoi? Mon hypothèse est qu’en ayant un intermédiaire entre votre visage et vos doigts, c’est un peu comme si quelqu’un d’autre vous massait. Sauf que vous pouvez le faire où et quand vous voulez.

Le tout premier gua sha fabriqué au Québec

Les grandes idées naissent souvent dans l’adversité. Et c’est exactement ce qui est arrivé à Léa Bégin, fondatrice de la boutique et espace beauté clean Beauties Lab.

«Quand la première vague de la pandémie a frappé, ma commande de gua sha est restée prise en Chine», raconte-t-elle. Le hic: «C’était notre meilleur vendeur». Incapable de trouver des fournisseurs à proximité, elle s’est résolue à payer trois fois les frais de livraison pour recevoir ses gua sha initiaux. Loi de Murphy oblige, la moitié est arrivée abîmée.

C’est ici que le commun des mortels auraient baissé les bras et mis de côté ses rêves gua sha-esque. Mais Léa n’appartient pas au commun des mortels. Dans ce qui semblait être une cause sans issue, elle a vu l’étincelle d’un nouveau projet.

Son idée: et si on fabriquait des gua sha ici, au Québec? «J’ai contacté Louise Bousquet, la seule personne au Canada qui travaille la porcelaine selon la méthode enseignée à Limoges en France», partage Léa. Le résultat? Une production complète de gua sha faits à la main, surnommés Minéra!

La porcelaine, en plus d’être non-poreuse, donc anti-bactérienne, possède un autre avantage. «Elle est plus résistante au choc que les autres gua sha», précise-t-elle. En plus, sa surface matte la rend vraiment moins glissante que le jade ou le quartz. Mais si jamais il arrivait quelque chose à votre Minéra (on se rappelle de la loi de Murphy!), Léa propose aussi une garantie de type Apple Care, version gua sha.

Connaissant Léa personnellement, je sais qu’elle est une personne sensible, empathique et intelligente. Donc c’est certain qu’elle a pensé aux risques d’appropriation culturelle tout au long du processus. 

«J’en ai parlé à des gens de la communauté chinoise et tout le monde a eu une réaction positive. Je crois vraiment qu’on est dans l’appréciation culturelle et non dans l’appropriation», explique-t-elle. Elle aimerait aussi remettre une partie de ses ventes à un organisme chinois, mais elle n’a toujours pas trouvé. Si vous avez une idée, elle prend les suggestions!

Comment utiliser un gua sha

1. Préparer sa peau

Sur un visage propre, on applique 1-3 gouttes de notre huile préférée histoire de faciliter le massage. Et ça tombe bien, Léa en a lancé une pour l’occasion.

2. Les bons mouvements

Pas facile d’expliquer un massage en mots! Alors je vous ai préparé une petite vidéo pour faciliter la vie de tout le monde. 

Grosso modo, on fait une moitié du visage à la fois et on répète chaque mouvement de 3 à 5 fois. En exerçant une pression moyenne, on s’assure de tenir le gua sha quasi couché sur la peau et non perpendiculaire.

Pour un effet encore plus «dépuffant», Léa suggère de conserver notre gua sha au réfrigérateur. On commencera alors notre séance avec les zones les plus boursouflées, comme les cernes.  

*Vraiment désolée pour l’énorme vidéo! J’ai essayé de l’ajuster pendant 2 heures, mais je n’ai jamais trouvé comment. #techstruggles

3. À quelle fréquence?

Matin, soir ou une fois par semaine, on le fait quand on en ressent le besoin! Seul bémol: Léa déconseille d’utiliser un gua sha sur des boutons ou de l’acné sévère. On risque d’agresser inutilement notre peau et de surstimuler l’activité des glandes sébacées.

4. La dernière étape

Pour terminer, on lave notre gua sha avec un savon doux et on le laisse sécher sur la petite serviette fournie avec la boîte. 

Si jamais vous avez des questions plus pointues, je vous invite fortement à visiter le site du Minéra. Tout est super bien expliqué! Et Léa est un amour. Elle se fera un plaisir de vous aider.

Avez-vous déjà essayé le gua sha? Avez-vous aimé? L’utilisez-vous le matin ou le soir? Laissez-moi savoir dans les commentaires :)


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